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Affichage des articles du septembre, 2018

Le drame du thérapeute

Tiens, c'est curieux, je pensais vous avoir déjà pondu un article sur ce sujet qui me tient pourtant bien à cœur, mais je ne le retrouve pas. Des assidus parmi vous sauront peut-être le retrouver pour moi, en tout cas j'en reparle donc aujourd'hui. J'ai donné à cet article un titre qui se rapproche de celui d'un livre génial d'Alice Miller, "Le drame de l'enfant doué". Je vous conseille cette lecture si le sujet vous intéresse, il est vraiment bien. L'"enfant doué" c'est celui qui sait trop bien quels sont les besoins de l'autre, comment lui plaire, et lui apporter ce dont il a besoin. Quand on est doué comme ça, avec cette hypersensibilité aux états d'âmes des autres, quoi de plus naturel que de s'orienter vers un métier de thérapie. Ça coule de source, presque. Mais il y a un écueil, caché là, qu'il ne faudrait pas négliger. Il est très fréquent que les thérapeute se servent de leur position face à leurs p

Richesse et Liberté

Ce n'est pas juste un titre d'article. C'est une démarche que j'ai mise en place il y a un an, quasiment jour pour jour. Il y a un an, je touchais une donation de la part de mes parents. J'aurais pu racheter ma maison actuelle en faisant un emprunt dont la donation aurait été l'apport initial. J'aurais pu faire les travaux qui restaient à faire (un poêle, une pergola, un abri de jardin, la transformation du garage) pour que mon logement ressemble au rêve que j'en avais. Mais quelque chose d'autre s'est présenté à moi. Une formation proposée par Nathalie Cariou, sur la richesse et la liberté financière. Ce n'est pas évident, de passer de l'état de chaman en quête spirituelle à l'état d'investisseuse. C'est un shift en soit. Pourtant, ça fait sens, parce que mes grands projets vont demander beaucoup d'argent, et que cet argent, il fallait que j'apprenne à le gagner et à le gérer. Après une année de formation,

Les petites blessures

Je crois qu'on minimise trop souvent les cicatrices que nous ont laissées nos petites blessures. Moi, je trouve inapproprié pour un adulte quel qu'il soit de se moquer d'un enfant quelle que soit la manière. Ce n'est plus de l'humour, si la personne en face de nous est trop jeune pour pouvoir comprendre, se défendre, garder sa dignité humaine. Mais souvent, les adultes se dédouanent, et se rengorgent à coups de "la chochotte, c'était juste pour rire !" ou bien "j'en ai pris aussi des fessées quand j'étais petit, et je m'en sors très bien, hein !". Mouais. Ou pas, hein. Il y a peu d'adultes qui font le travail profond d'introspection qui mène à l'enfant intérieur, ce tout petit qu'on a été, et son sentiment d'être dépassé, humilié, abandonné, quand il faisait face à l'adulte tout puissant qui abusait de lui. Tout de suite les grands mots… "Abuser" chez la plupart des gens, prend immédiate