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Affichage des articles du janvier, 2019

Approche systémique

Plus je grandis dans cette vie, plus les systèmes relationnels que j'ai choisis et que j'ai à résoudre m'apparaissent clairement, me sont présentés avec plus de simplicité. Un gros système à résoudre, dans nos vies, est cet imbroglio familial qu'on a clairement choisi, et qu'on se trimballe de l'enfance à la fin de sa vie. Ce gros nœud dont le cœur, bien serré, a été noué dans notre plus tendre enfance, parfois avant même notre naissance, et qu'on choisit ou non de s'appliquer à dénouer au cours de sa vie. Parfois, on n'est pas prêts. Ce n'est pas évident de se confronter à l'ensemble de ces relations et ce qu'elles impliquent sur le plan émotionnel. Parfois, petit à petit, on dénoue la pelote en commençant par l'extérieur, doucement, et on arrive un jour au cœur de tout. Cette année, le cœur de ma place dans ma famille a été dévoilé, et je reçois en pleine face les jugements miroirs que portent ces membres de ma famille pour qu

Être mère

Je crois que depuis très tôt dans ma vie j'ai voulu être une mère. J'ai beaucoup joué à la poupée, j'ai toujours adoré les petits, et j'ai longtemps attendu le moment où mon tour viendrait. Et mon tour est venu. Une petite fille, deux charmants garçons, j'ai été comblée. J'ai tellement aimé être mère que pendant dix ans (les dix années que compte mon plus jeune), j'ai été mère à 200%. Mes enfants ne sont pas allés à l'école, et je les ai gardés près de moi. Comme je dis souvent : je m'en suis mis jusque là, de leur enfance, pour ne rien avoir à regretter. Et je ne regrette rien du tout, c'est sûr. Si c'était à refaire, je referais beaucoup de choses pareilles. Juste, j'essayerais de me détendre un peu et de ne pas tant crier, de ne pas tant stresser, je nous ferais la vie encore plus belle. Mais telle qu'elle a été jusque là, cette vie de mère, je l'ai adorée, je l'adore encore. Il y a deux ans, quand nous étions en Angl

Pervers et narcissique

On m'a dit hier que j'étais perverse narcissique. Pas un professionnel, hein, mais une personne qui avait déjà subi ça et qui sortait avec mon ex-mari. Ma première réaction a été plutôt d'en rire. Je ne me sens pas du tout concernée par cette définition. Et puis quand-même, j'ai décidé d'y réfléchir un peu. Je sais pourquoi cette personne me voit comme ça. D'abord elle a déjà subi ça, et est devenu hypersensible. Ensuite, mon ex-mari et moi entretenons des rapports assez particuliers. Rien de déplacé, non, non, mais il se trouve qu'on a choisi de ne pas se déchirer, de ne pas se blesser inutilement, et plutôt de s'accompagner encore, avec les moyens qu'on a aujourd'hui. On ne peut, ni ne veut vivre ensemble ou avoir une relation amoureuse tous les deux. On est trop différents fondamentalement, et en général, c'est là que les blessures commencent. Mais on a fait trois enfants ensemble, et quoi qu'il arrive dans cette vie, on est et r

Égrégores

J'ai découvert ce mot récemment. Enfin je l'avais déjà entendu, mais je n'avais pas vraiment saisi son sens profond. Et tout à coup, c'est devenu un mot-clé dans ma vie de tous les jours. L'égrégore, c'est l'humain créateur de sa réalité. C'est la base de la loi de l'attraction. C'est la base de toutes les religions, de toutes les fois. L'égrégore, c'est le fait que quelque chose existe parce qu'on y croit. Il se trouve que toute notre société n'est qu'un égrégore. Coca Cola est un égrégore. Cessez d'y croire, et l'entreprise disparaîtra. C'est aussi simple que ça. J'ai compris que c'était ma meilleure façon d'avoir du pouvoir sur ma vie. Dans la pratique chamanique, chaque lieu, chaque situation, chaque objet a un Esprit, avec lequel je peux travailler. Si en état de conscience modifié, je pars en voyage et que je choisis de travailler sur une situation, je donne à cette situation une forme, une

Femme qui court avec les loups

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Hier soir, nous célébrions notre premier cercle de femmes de l'année 2019. Je participe à des cercles depuis que j'ai découvert l'enseignement des 13 mères originelles. C'est un espace de pratiques, d'échange et de partage entre femmes, et je trouve que nous sommes dans un temps qui demande ces rassemblements. Je ne veux pas tuer l'homme. Je ne veux pas prendre sa place. Je veux prendre ma place de femme, et me reconnaître puissante à cette place, dans la société, dans le monde. La femme qui nous accueillait hier soir a partagé ce matin un extrait du livre "Femmes qui courent avec les loups". Cet extrait parle de ce que nous pouvons faire, nous, femmes de ce monde, pour le faire avancer, grandir, évoluer, changer. J'ai des envies de changer le monde, moi. La tâche immense, me donne parfois le vertige, je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas quoi faire, concrètement, pour ça. Je n'ai pas enfilé de gilet jaune, mais je ne renonce pas a

Passage

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Cette année, j'ai eu envie de passer vers l'an nouveau dans la douceur du coin du feu, entourée de femmes, sans musique forte, danses effrénées, feu d'artifice et trop manger… Tout a commencé en fin de semaine dernière, quand ma boîte aux lettres m'a délivré celui que j'avais totalement oublié, mon tout nouvel œuf de yoni (voir l'article précédent). Au fil de ma découverte, j'ai rencontré cette communauté de femmes, et j'ai lancé à la cantonade une invitation à vivre le passage vers le nouvel an entre femmes. Bien sûr, la plupart avaient déjà prévu quelques chose, et au final, on a failli être neuf, et puis on a été trois. Trois femmes debout dehors avec les tambours pour lancer le tout dernier appel aux directions de l'année. Trois femmes, assises au coin du feu pour un cercle de douceur. Trois femmes heureuse de se trouver là, au calme, comme dans un cocon, à la lumière des bougies et de Grand-Père Feu. On a papoté, on a chanté, on a laissé la