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Affichage des articles du 2019

L'enfant

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Quand je serai grande, je ne veux pas être une adulte. C’est nul d’être une adulte. Quand je serai grande, je voudrais faire rêveuse, plutôt. Les rêveurs ils vont plus loin.   « Passe ton bac d’abord ! » « Trouve-toi un vrai métier » « Tu as pensé à ta retraite ? » « Tu es sûre que tu as bien réfléchi avant de décider un truc pareil ? » « Franchement tu as passé l’âge, non ? » Quand je serai grande, je leur dirai que je m’en fous. Je leur expliquerai que la vie, c’est juste un jeu, et puis qu’est-ce que j’ai à perdre, à rêver et à foncer ? Il est où le risque ? Je risquerais de vivre vraiment, peut-être. Je risquerais d’apprendre des trucs. Je risquerais de grandir et de devenir aussi sage que l’enfant qui est dedans. Quand je serai grande, je ne veux pas être une adulte. Je ne veux pas devoir travailler pour gagner des sous, pour payer une maison et une voiture, pour aller travailler. Je ne veux pas punir des enfants pour leur apprendre à grandir et à arrêter

Honorer

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Dans mon lieu de vie j'aime réserver un petit coin pour honorer les Esprits. Celui du logement, celui de l'immeuble si c'est pertinent, celui de mes projets, mes Alliés dans tous les mondes, mes ancêtres. C'est une démarche qui me permet d'être plus présente à mon espace de vie, de m'y sentir protégée et accompagnée. C'est particulièrement important quand ce même espace doit accueillir parfois des soins, voire simplement des visiteurs… D'abord, je choisis son emplacement. Pas toujours évident, et mon nouveau logement ne mesurant que 32 m2, le choix est vite restreint. Mais j'ai besoin de pouvoir le voir facilement, et me recueillir devant quand c'est nécessaire. J'ai besoin de sentir que ce coin d'appartement rayonne sur l'ensemble du lieu. Puis j'y installe divers objet. Je pense aux 4 éléments bien sûr, les bougies ayant une place particulière, mais l'eau et le règne végétal doivent aussi être représentés. Je fai

Les larmes

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Aujourd'hui j'ai laissé mes deux garçons chez leur père. Normal, on est à l'heure de l'échange estival. J'ai eu mes enfants avec moi pendant un mois, et c'est au tour de leur père de les avoir avec lui pour le mois à venir. Sauf que cette année, c'est différent. Ça fait 14 ans que je suis une mère avant toute autre chose, une mère à temps plus que plein, une mère-poule, une mère ultra présente. Ce sont 14 années merveilleuses de ma vie. 14 années qui m'ont construite, fait grandir, appris plus que toutes les autres réunies. Aujourd'hui, mes enfants passent à la garde exclusive de leur père. Je ne les verrai plus qu'un week-end sur deux, et la moitié des vacances scolaires. Je deviens le parent absent… C'est une situation que je prépare depuis des années (2 et demies pour être exacte). Un choix de vie fort, mais tellement important pour moi. À partir d'aujourd'hui je construis mon chemin sur de nouvelles bases, un nouveau projet

La montée des pouvoirs

Quand j'ai découvert le chamanisme et fait mes premières pratiques, j'avais de grosses idées reçues sur le type d'expériences que je devrais avoir. Et je faisais beaucoup "comme si" ça marchait, tout en n'étant absolument pas dupe de ce qui se jouait. C'est un peu compliqué à vous expliquer. C'est comme si j'avais une vision idéale de ce à quoi je voulais que ressemble mon expérience, et que tout en ne lâchant jamais l'idée que ce type d'expériences était possibles, une partie en moi était frustrée de me rendre compte que mes ressentis semblaient toujours un peu artificiels. Cela dit, l'expérience te rattrape dans ce genre de pratiques, et quand tu t'y attends le moins. La toute première fois que l'expérience m'a le plus rattrapée, c'est quand j'ai fait mon premier voyage à la recherche de mon animal totem. Comme j'ai un mental bien développé, ça me disait que je n'allais pas y arriver, que je forçais le

Tomber amoureuse

Je suis seule depuis bientôt 3 ans maintenant. Désert affectif, parce qu'en plus de n'avoir pas d'amoureux dans mon lit, je n'en ai pas eu dans mon cœur non plus jusqu'au mois d'octobre dernier. Et ça, ce n'était pas très habituel pour moi. Être célibataire, je connais, je pense que je porte un panneau de 3m par 1m au-dessus de ma tête qui dit clairement : "vade retro, je ne suis pas faite pour toi". Pas que ça soit très réfléchi ou volontaire, cette histoire, mais c'est ce que j'ai construit, au fil des années précédentes dans ma vie, et c'est ce que j'ai à travailler aussi. Mais être amoureuse, c'est un peu une seconde nature. Je peux tomber amoureuse de tout et n'importe quoi, du paysage à ce que je suis entrain de faire, du moment, et j'ai généralement toujours eu au cœur un homme qui faisait vibrer ma corde amoureuse. La plupart du temps ce n'était pas réciproque, hein. Je suis une grande solitaire du sentiment

Les cailloux dans ma chaussure

Depuis quelques temps, j'ai pris l'habitude d'aller le matin jusqu'au petit lac qui se trouve près de chez moi et d'y faire un peu de yoga, pieds-nus, face au soleil. Pour quelqu'un qui n'a jamais réussi à passer 20 minutes par jour en méditation, voilà que je prends une bonne heure chaque jour pour cette pratique. Comme quoi, rien n'est impossible ! Ce matin, après ma pratique, j'ai remis mes chaussures et j'ai commencé à rentrer quand j'ai senti un minuscule petit caillou dans ma chaussure gauche. Mon premier réflexe a été de me dire : bah ! c'est tellement minuscule, ça ne devrait pas me déranger beaucoup, je ne vais quand-même pas m'arrêter pour si peu… Puis je me suis dit que si le caillou avait été plus gros, je me serais arrêtée, pour sûr. Je n'ai pas envie de marcher avec un caillou dans ma chaussure. Et j'ai réalisé que c'est pareil dans ma vie : je ne laisse pas les gros cailloux m'empêcher d'avancer.

Zéro

En septembre 2017, je suis tombée "par hasard" (vous savez ce que j'en pense, hein), sur une série de vidéos de Nathalie Cariou, qui parlait de la liberté financière. En bonne mère de famille qui fait ses comptes plusieurs fois par mois, pour être certaine de ne pas se retrouver à découvert et qui serrait la ceinture de tout le monde aux alentours du 20 du mois, j'ai été assez touchée par le discours, les idées qu'elle portait. Oui, je voulais de la liberté financière dans ma vie, arrêter de compter tout le temps, et me sentir enfin libre de vivre ma vie comme je l'entendais (c'est-à-dire, en ce qui me concerne, de pouvoir m'offrir des voyages dans des coins à haute vibration spirituelle, entourée de personnes compétentes pour m'apprendre à les ressentir, de faire du théâtre et du cinéma sans me demander si j'ai assez d'argent pour vivre au quotidien, de me faire plaisir avec mes enfants sans vérifier tout le temps si on n'a pas dépa

Ce que je suis

J'ai élargi mon réseau de connaissances sur Facebook. J'avais envie d'agrandir mon réseau, d'échanger des idées à une plus grande échelle, de partager plus large. Parmi mes nouveaux amis, un certain nombre entame des discussions sur Messenger. Je ne réponds pas à tout le monde. Pas possible. Mais avec certains, un petit chemin vers "faire connaissance" se dessine. Et donc, à la question "faisons connaissance, qui es-tu ?", je cherche ma réponse. Je me rends compte que qui je "suis" n'est défini que par ce que je "fais" : je m'occupe de mes enfants, je pratique le chamanisme, je fais du théâtre, j'investis dans l'immobilier… Voilà tout ce que je fais, mais est-ce que ça dit qui je suis ? Le problème avec ce genre de questionnements, c'est qu'on n'en finit jamais de tourner autour du pot. Est-ce que "ce que je fais" parle de "qui je suis" ? Probablement que oui, hein. Obligé. J

Spirituo-matérialiste

C'est un grand défi, dans cette vie, de concilier le spirituel et le matériel. Enfin c'en est un pour moi. Je suis très très branchée sur l'invisible, l'énergétique, l'âme du monde. Ça m'a toujours passionnée. Je pense que j'ai commencé vers 7 ans à me poser les questions existentielles de "qui suis-je ? D'où viens-je ? Dans quel état j'erre ?" (ahahah). Du coup j'ai lancé ma quête des réponses à ces questions assez tôt, et elles prennent toujours une grande place dans ma vie. J'essaye des trucs, je vis des expériences qui secouent un peu parfois, je forge ma foi, ma spiritualité à partir de mes rencontres et de mes lectures, je fais évoluer tout ça avec mes années d'âge qui s'accumulent… C'est un aspect fondamental de ma vie. Quand j'étais jeune, je n'étais jamais vraiment présente à ce que je faisais. Mon corps était là, faisait ce qu'on attendait de lui, et mon esprit était ailleurs. Dans les souvenirs

Transferts énergétiques

On parle beaucoup d'énergies en ce moment, autant dans les milieux spirituels que dans les milieux scientifiques. Tout le monde est au moins d'accord sur ce point : tout n'est qu'énergie. Maintenant je vais pousser le bouchon côté spirituel (vous me connaissez !), et essayer d'en extraire quelques principes… Tout n'est qu'énergie. L'énergie ça doit circuler. C'est comme le sang dans les vaisseaux sanguins. S'il s'arrête, il coagule, et c'est la mort des cellules, il y a nécrose. Dans un corps, dans le mien, dans le vôtre, il y a des circuits énergétiques que bien des médecines premières connaissent. Des centres où ces circuits se rejoignent, et par où l'énergie circule dans tout notre être. Parfois, ça coince. Il y a des ralentissements énergétiques qui peuvent aller jusqu'à la nécrose. Des dizaines de pratiques différentes (chamanisme compris) viennent travailler sur ces nœuds pour les débloquer et relancer la circulation. M

J'aime pas l'hiver

Non, mais c'est vrai, quoi. Il fait froid. Et humide. Et nuit tôt. Je crois que j'adorerais l'hiver si je pouvais le passer intégralement sous ma couette. Ouais, ça serait un plan qui me botterait, franchement. Donc, là, j'attends le printemps, avec une impatience non dissimulée : aaaaaaah ! pouvoir me balader en pull, sans le gros manteau et le bonnet, aaaaaaah ! pouvoir faire sécher mon linge dehors, ouvrir la porte-fenêtre qui donne sur le jardin… Comme j'ai quand-même un peu (euh, beaucoup) besoin de prendre l'air régulièrement, je sors quand-même me balader en ce moment (avec manteau, écharpe, bonnet…). Et là, j'ai senti qu'il arrivait. Le printemps a commencé à pointer un bout de museau. On le voit venir dans les oiseaux qui chantent à tue-tête dans les arbres. Si tu t'approches, il est là, dans ces mini-bourgeons qui se sont alignés sur la ligne de départ. En marchant, tu sens que le fond de l'air est un peu plus doux. Il arrive.

Enfants

J'ai regardé les gens autour de moi récemment. En fait, je crois qu'on est tous des gosses entrain de jouer à être grands. Il y a ceux qui se prennent très au sérieux, mais ce ne sont que des enfants, dedans. Et c'est l'enfant intérieur qui mène la danse, quoi qu'on en pense. Limite, ceux qui refusent l'idée sont ceux dont l'enfant intérieur est le plus présent, le plus envahissant. Je ne sais pas qui croit encore que l'humanité a grandi, qu'elle est mature et adulte aujourd'hui. Victor Hugo dit ça, dans sa préface de Cromwell : il considère l'humanité depuis ses premiers développements ancestraux, et dit que l'âge préhistorique est celui de son enfance, l'âge antique celui de son âge d'homme, et le temps moderne (le sien date de la fin du XIXe) son âge mûr, vieillissant, même. Mais moi, quand je regarde l'humanité ce n'est pas ce que je vois. J'ai travaillé sur Aristophane, auteur de théâtre antique datant de 2

Kundalini

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Y'a des mots comme ça, ils sont tout doux, ils sont esthétiques, mais ils font un peu peur, ils ont un je-ne-sais-quoi de rebutant autant que ce qu'ils nous attirent. Kundalini, je ne savais pas trop quoi en penser. Ça tourne autour de mon centre sexuel, ça tourne autour d'une approche tantrique, et il faut bien dire que dans nos sociétés qui hurlent à longueur de journée des références sexuelles à tout va, ces questions dérangent, parce qu'elles interrogent chacun sur son propre rapport à la sexualité. Aujourd'hui, ma Kundalini m'a sauté à la figure, et je voudrais partager avec vous cette expérience mystique de ce matin, brute de pommes. J'ai fait l'amour avec Dieu, et je te jure que c'est pas du pipeau. J'ai appelé ma copine chaman dans la foulée pour partager ce qui s'était passé, et c'est elle qui a mis dessus ce drôle de mot : Kundalini. Ça commence par une méditation. Avec mon tambour, parce que c'est comme ça que je sais

Approche systémique

Plus je grandis dans cette vie, plus les systèmes relationnels que j'ai choisis et que j'ai à résoudre m'apparaissent clairement, me sont présentés avec plus de simplicité. Un gros système à résoudre, dans nos vies, est cet imbroglio familial qu'on a clairement choisi, et qu'on se trimballe de l'enfance à la fin de sa vie. Ce gros nœud dont le cœur, bien serré, a été noué dans notre plus tendre enfance, parfois avant même notre naissance, et qu'on choisit ou non de s'appliquer à dénouer au cours de sa vie. Parfois, on n'est pas prêts. Ce n'est pas évident de se confronter à l'ensemble de ces relations et ce qu'elles impliquent sur le plan émotionnel. Parfois, petit à petit, on dénoue la pelote en commençant par l'extérieur, doucement, et on arrive un jour au cœur de tout. Cette année, le cœur de ma place dans ma famille a été dévoilé, et je reçois en pleine face les jugements miroirs que portent ces membres de ma famille pour qu

Être mère

Je crois que depuis très tôt dans ma vie j'ai voulu être une mère. J'ai beaucoup joué à la poupée, j'ai toujours adoré les petits, et j'ai longtemps attendu le moment où mon tour viendrait. Et mon tour est venu. Une petite fille, deux charmants garçons, j'ai été comblée. J'ai tellement aimé être mère que pendant dix ans (les dix années que compte mon plus jeune), j'ai été mère à 200%. Mes enfants ne sont pas allés à l'école, et je les ai gardés près de moi. Comme je dis souvent : je m'en suis mis jusque là, de leur enfance, pour ne rien avoir à regretter. Et je ne regrette rien du tout, c'est sûr. Si c'était à refaire, je referais beaucoup de choses pareilles. Juste, j'essayerais de me détendre un peu et de ne pas tant crier, de ne pas tant stresser, je nous ferais la vie encore plus belle. Mais telle qu'elle a été jusque là, cette vie de mère, je l'ai adorée, je l'adore encore. Il y a deux ans, quand nous étions en Angl

Pervers et narcissique

On m'a dit hier que j'étais perverse narcissique. Pas un professionnel, hein, mais une personne qui avait déjà subi ça et qui sortait avec mon ex-mari. Ma première réaction a été plutôt d'en rire. Je ne me sens pas du tout concernée par cette définition. Et puis quand-même, j'ai décidé d'y réfléchir un peu. Je sais pourquoi cette personne me voit comme ça. D'abord elle a déjà subi ça, et est devenu hypersensible. Ensuite, mon ex-mari et moi entretenons des rapports assez particuliers. Rien de déplacé, non, non, mais il se trouve qu'on a choisi de ne pas se déchirer, de ne pas se blesser inutilement, et plutôt de s'accompagner encore, avec les moyens qu'on a aujourd'hui. On ne peut, ni ne veut vivre ensemble ou avoir une relation amoureuse tous les deux. On est trop différents fondamentalement, et en général, c'est là que les blessures commencent. Mais on a fait trois enfants ensemble, et quoi qu'il arrive dans cette vie, on est et r

Égrégores

J'ai découvert ce mot récemment. Enfin je l'avais déjà entendu, mais je n'avais pas vraiment saisi son sens profond. Et tout à coup, c'est devenu un mot-clé dans ma vie de tous les jours. L'égrégore, c'est l'humain créateur de sa réalité. C'est la base de la loi de l'attraction. C'est la base de toutes les religions, de toutes les fois. L'égrégore, c'est le fait que quelque chose existe parce qu'on y croit. Il se trouve que toute notre société n'est qu'un égrégore. Coca Cola est un égrégore. Cessez d'y croire, et l'entreprise disparaîtra. C'est aussi simple que ça. J'ai compris que c'était ma meilleure façon d'avoir du pouvoir sur ma vie. Dans la pratique chamanique, chaque lieu, chaque situation, chaque objet a un Esprit, avec lequel je peux travailler. Si en état de conscience modifié, je pars en voyage et que je choisis de travailler sur une situation, je donne à cette situation une forme, une

Femme qui court avec les loups

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Hier soir, nous célébrions notre premier cercle de femmes de l'année 2019. Je participe à des cercles depuis que j'ai découvert l'enseignement des 13 mères originelles. C'est un espace de pratiques, d'échange et de partage entre femmes, et je trouve que nous sommes dans un temps qui demande ces rassemblements. Je ne veux pas tuer l'homme. Je ne veux pas prendre sa place. Je veux prendre ma place de femme, et me reconnaître puissante à cette place, dans la société, dans le monde. La femme qui nous accueillait hier soir a partagé ce matin un extrait du livre "Femmes qui courent avec les loups". Cet extrait parle de ce que nous pouvons faire, nous, femmes de ce monde, pour le faire avancer, grandir, évoluer, changer. J'ai des envies de changer le monde, moi. La tâche immense, me donne parfois le vertige, je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas quoi faire, concrètement, pour ça. Je n'ai pas enfilé de gilet jaune, mais je ne renonce pas a

Passage

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Cette année, j'ai eu envie de passer vers l'an nouveau dans la douceur du coin du feu, entourée de femmes, sans musique forte, danses effrénées, feu d'artifice et trop manger… Tout a commencé en fin de semaine dernière, quand ma boîte aux lettres m'a délivré celui que j'avais totalement oublié, mon tout nouvel œuf de yoni (voir l'article précédent). Au fil de ma découverte, j'ai rencontré cette communauté de femmes, et j'ai lancé à la cantonade une invitation à vivre le passage vers le nouvel an entre femmes. Bien sûr, la plupart avaient déjà prévu quelques chose, et au final, on a failli être neuf, et puis on a été trois. Trois femmes debout dehors avec les tambours pour lancer le tout dernier appel aux directions de l'année. Trois femmes, assises au coin du feu pour un cercle de douceur. Trois femmes heureuse de se trouver là, au calme, comme dans un cocon, à la lumière des bougies et de Grand-Père Feu. On a papoté, on a chanté, on a laissé la